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A celluloid of Pinocchio and Jiminy Cricket from Pinocchio by Walt Disney  Studios on artnet

 

        Je ne suis affecté que par mes pensées.

 Je ne peux être blessé que par mes pensées.

 

                  Redoutables ces deux phrases du Cours en miracles. Redoutables d'implication. Redoutables de responsabilisation. Et pourtant ces deux phrases définissent, de manière pratique, ce qu'est un miracle, et comment nous pouvons devenir des faiseurs de miracles.

                   Un miracle, pour le cours en miracles, c'est une correction de la pensée, un changement d'interprétation, une décision de regarder - et donc de penser - avec l'esprit juste.

                    Le Cours, et Jésus qui en est l'auteur, et des enseignants illustres du Cours comme Kenneth Wapnick et Bernard Groom, nous disent et nous redisent, que notre esprit, depuis la séparation avec Dieu, est divisé entre un esprit faux, un esprit juste et un décideur. Si j'écoute l'esprit faux (l'égo), je crois en ce que je vois (en fait je vois ce que je crois comme Bruce Willis dans "Le 6ème  sens"), et je verrai toujours la culpabilité autour de moi parce que le monde sert d'écran où je projette mon problème. Si j'écoute l'esprit juste (le Saint-Esprit), je vais peu à peu me souvenir que je rêve, et ramener  mes projections, mes perceptions, à leur cause illusoire dans mon esprit confus. Avec le pardon quantique propre au Cours je vais, à pas comptés et contés, défaire le problème et permettre la solution. Mon esprit va alors commencer à se clarifier, à se simplifier et à se déterminer. J'ai juste à décider, encore et en-corps avec qui, à l'intérieur, je veux regarder ce que je pense voir à l'extérieur.

                    Voilà pour la théorie (trop succincte ici il est vrai!). Et pour la pratique? Eh bien je fais ce que le doigt tendu de la théorie me montre; au lieu de me contenter de regarder le doigt. Pour la pratique, pour l'application, pour les pas comptés et contés au quotidien, je surveille mes pensées. D'abord je les accueille, quelles qu'elle soient. "Bienvenue à toutes mes pensées (et émotions)" comme dirait Nassrine Reza. Et puis je regarde ces pensées avec Jésus ou le Saint-Esprit ou la vérité ou la partie saine de mon esprit (c'est au choix: peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse!). C'est aussi très bien illustré par la petite histoire de l'enfant qui demande à son grand père lequel des deux loups (un bon et un méchant) qui sont dans notre esprit va l'emporter sur l'autre. Et le grand père répond: "Celui que tu nourris". 

                      Donc ce sont nos pensées qui nous affectent et nous blessent. Et si elles peuvent, et doivent, nous affecter et nous blesser si nous projetons notre culpabilité, elles nous apaiseront et nous guérirons, si nous regardons d'où part la culpabilité et faisons confiance à la vérité, la lumière originelle et l'amour tapis et en attente au fond de nous. Je peux apprendre à penser avec et comme Dieu!

                       Frère-lumière, sœur-étoile, dans son livre "Le pouvoir guérisseur de la bonté", Kenneth Wapnick avec tout son humour, nous rappelle "le bon message inspiré du maître de sagesse, Jiminy Cricket (le grillon-mentor de Pinocchio): "Si vous n'avez rien de gentil à dire, ne dites rien du tout". Alors nous, quand nous nous surprenons à dire, et à penser sans bonté, souvenons de nous reprendre, de re-penser, d'observer, de rire de cet aspect agressif (et d'abord auto-agressif) si puissant en nous même, et de l'offrir à notre mentor Jésus/Jiminy Cricket pour qu'il nous aide, doucement mais certainement à "redevenir comme des petits enfants", innocents, confiants, conscients-souriants, vivants, vibrants, libres et à la fois totalement et lumineusement dépendants de la seule réalité qui soit, notre réalité d'éveil: l'aaaaaaaaamour!

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