"Tu étais en paix jusqu'à ce que tu demandes une faveur particulière. Et cette faveur, Dieu ne l'accorda point, car la requête Lui était étrangère, et tu ne pouvais pas demander cela d'un Père Qui aime véritablement Son Fils".
J'aime beaucoup cette phrase du cours en miracles parce qu'elle situe le problème de notre "tragédie personnelle" et du drame du monde avec la même simplicité que nous constaterions au quotidien qu'un enfant peut se construire tout un drame parce que ses parents ne vont pas dans le sens de ses désirs. C'est intéressant d'observer, sans culpabilité, que nous avons inventé une "riposte" de Dieu que Dieu Lui même n'a jamais voulu mais que nous avons voulu (et commencé à rêver) pour prouver notre "bon droit" et commencer l'illusoire expérience du petit soi individuel (notre requête).
Si l'on combine cette phrase du Cours avec celle ci: "Dans l'éternité où tout est un, s'est glissé une minuscule et folle idée de laquelle le Fils de Dieu ne s'est pas souvenu de rire", on peut réaliser que c'est l'innocence du Fils de dieu qui s'est perdue dans le labyrinthe d'une revendication, d'une "tentation", d'une curiosité mal placée. Tellement "mal" placée que le "mal" apparent en a découlé qui n'existait pas avant cette impulsion folle. Il aurait pourtant suffit d'en rire!!
Alors voilà: reconnaissons que nous sommes, dans l'illusion, des enfants en colère (en fait des enfants en souffrance) perdus dans "le système délirant de ceux que la culpabilité a rendu fous", et, dans la réalité, des enfants de Dieu, sains et saufs, aimés et aimants, dans le Cœur de Notre Père.